APERÇU HISTORIQUE DU VILLAGE
Extrait du travail personnel de fin d'étude (TPFE) de Marc MATHERN du 28/09/1999

Le XXème Siécle.

Ci-après suivent des extraits de la chronique scolaire rédigée à la fin du siècle dernier et au début de ce siècle par les Instituteurs. Ces extraits donnent un petit aperçu de la vie villageoise et ses préoccupations quotidiennes.

Le 19 et 20 octobre 1902 se tinrent dans le finage les vendanges. Ces dernières donnèrent quantitativement et qualitativement une récolte moyenne. Les vignes étaient atteintes de différentes maladies comme le mildiou, la maladie de perte des feuilles

Le temps n'était pas propice au développement des vignes. L'été de cette année avait peu de jours chauds. Le mois d'août fut particulièrement pluvieux. Les autres produits des champs tels les céréales, le fourrage, les pommes de terre, et raves se développaient mieux que le vin, de sorte que le paysan peut être content de l'année 1903. La récolte du houblon était elle aussi de qualité moyenne, le prix par contre était vraiment bon. On payait 160, 170, 175 (Mark) pour un demi quintal de houblon.

Comme l'été de cette année n'a présenté que peu de journées de chaleur, on eut besoin, de suspendre que 2 fois les cours de l'après-midi pour "vacances de chaleur". L'instituteur MULLER

L'hiver 1903/04.

L'hiver passé ne compte pas vraiment parmi les plus rigoureux. Avant Noël, le 19 décembre 1903, le temps des gelées fit son apparition. Pendant les journées de Noël le temps était sec et brumeux. Ce temps se maintint tout au long du mois de janvier 1904. Début février jusqu'aux environs du milieu du mois, souffla une forte et tiède tempête. Jusqu'en mars, le temps variait souvent entre froid, sec, gelées et de la pluie. Le 1er de ce mois, la terre était recouverte d'une couche de neige haute d'une main. La neige persista jusqu'au 9 mars. Le 11.3 il neigeait de nouveau, mais elle fondit aussitôt. Le 31 mars il tomba une forte pluie, qui continua jusqu'au 9 avril inclus.

Printemps et Eté 1904.

A cause de la pluie et des gelées au mois de mars, les paysans étaient très en retard pour les semis. Après les pluies continuelles pendant les premiers jours d'avril (semaine de Pâques), le temps changea le 9.4, tout en restant chaud. C'est seulement dans la 2ème moitié du mois que l'on put semer de l'avoine et de l'orge. Le 15.4. le thermomètre indiquait 18°, le 16.4. 20° à l'ombre. Fin avril les arbres étaient en pleine et splendide floraison. Le mois de mai était chaud. Le 23.5. (Lundi de Pentecôte) il tomba une forte pluie. Le mois de juin était aussi chaud. La fenaison eut lieu plutôt que les autres années. La récolte fut très bonne. A partir du 15.6. il ne tomba plus de pluie jusqu'aux environs de fin juillet. Une grande sécheresse sévissait. Les prairies prirent bientôt un aspect rougeâtre. Les céréales mûrissaient rapidement. La moisson qui fut satisfaisante, commença presque un mois plutôt par rapport à d'autres années. Le 25 juillet il y eut une forte tempête. Beaucoup de fruits tombèrent des arbres, des perches de houblon arrachées, même les houblonnières en fil de fer furent endommagées. Dans les derniers jours du mois de juillet tomba enfin la pluie tant attendue. Ce fut un grand bienfait pour le retard de croissance des "fruits des champs" telles les pommes de terre et les betteraves. Les prairies desséchées prirent à nouveau un aspect verdoyant. La grande sécheresse fut aussi très mauvaise pour le houblon. Pendant longtemps, il ne se forma pas d'inflorescence (Ombelle), tel que les paysans avaient déjà abandonné tout espoir de récolte. La pluie tombée fin août raviva les souches de houblon. Les ombelles pouvaient à présent encore se développer. Si en d'autres années on ne commençait jamais la cueillette du houblon avant la nativité de Marie (8 septembre), cette année-ci la récolte du houblon commença déjà dans la semaine du 29.8.

La récolte fut moyenne. Les prix varièrent entre 120 et 140, 150 Mark. Les derniers qui vendirent reçurent 160 Mark.

Pendant le mois de septembre 1904, les troupes logèrent plusieurs fois dans notre village. Le 7.9. on logea 22 Chasseurs à cheval. Le jour suivant, ils furent remplacés par une compagnie du 99ème Régiment d'Infanterie. Du 13 au 15 inclus, une compagnie du Génie et une compagnie du 99ème Régiment d'Infanterie furent en cantonnement dans ce lieu. Le 20, quartier de fortunes, plusieurs compagnies du 136ème Régiment d'Infanterie bivouaquèrent dans la soirée non loin du village, dans la direction de Hochstett (lieu-dit Roßbruch). Ceci attira de nombreux habitants de Wahlenheim comme beaucoup d'étrangers. La musique du régiment joua pendant des heures. A 21 heures, il y eut une retraite aux flambeaux et la prière. Le 21 le cantonnement des troupes prit fin. La moitié d'une compagnie du 143ème Régiment d'Infanterie était cantonnée ici ce jour.

Le 16.9.1904 dans notre commune, le cueilleur de houblon Peter METZ de Zittersheim eut un accident. L'accident se produisit de la façon suivante. P. METZ avait une couche dans une chambre située au fenil de la ferme de Antoine KEHREN. Le matin à 4 heures, il se leva et voulut satisfaire un besoin. Le valet en chef, qui dormait dans la même chambre, signala à l'accidenté le danger de sortir à cette heure sans lumière. Il lui alluma une lanterne et la donna à P.M.. Celui-ci entra au fenil et se plaça dans une ouverture en forme de porte, par laquelle on charge le foin. Sans doute perdit-il l'équilibre, car il tomba dans la cour. Au même moment, se réveillèrent dans la même ferme des soldats en cantonnement. Un soldat du Train trouva l'accidenté inerte, couché sur le sol. fit un bandage de fortune. Peu après il décéda. Le médecin de Mommenheim Monsieur FRONDLE, qui arriva peu après, constata le décès. On ne pratiqua pas d'autopsie. Le 17.9. le matin à 9 heures, on enterra P. METZ qui était Protestant, dans le cimetière du lieu dans la partie réservée au non catholique.

Automne 1904.

La première récolte de l'arrière saison était les vendanges. Elles eurent déjà lieu le 20 Septembre. La récolte était moyenne. La qualité du vin est bonne. Suite aux pluies de fin août, l'herbe put encore bien se développer ; les vendanges furent donc suivies par la récolte du regain. Ce fut une demie-récolte. Les vacances de regain furent pris en 2 journées complètes et faisaient suite aux vacances d'automne. C'est seulement dans la semaine du 3.10 que l'on commença à arracher les pommes de terre. Le rendement était satisfaisant. Le mois de septembre était assez pluvieux. Octobre était doux. C'est grâce à ce temps que les paysans ont eu une belle récolte de betteraves et de navets. Les paysans de Wahlenheim peuvent être satisfait de l'année 1904.

Le 16.12.1904, sur ordre de la Direction Impériale d'arrondissement (sous-préfecture) on procéda à l'exhumation du corps de Peter METZ de Zittersheim. Par erreur, on enterra le 16.9.04, le défunt dans notre cimetière, dans la partie réservée au suicidé.

Le 16.12 à 15 heures se présentèrent le Pasteur Evangélique de Zittersheim, accompagné d'environ une quinzaine de parents, respectivement alliés et connaissances de Peter METZ, et procédèrent à l'enterrement religieux. Peter METZ fut maintenant enterré dans la bonne partie de notre cimetière, celle pour croyant non catholique. Cet événement attira un grand nombre de spectateurs de Wahlenheim.

L'hiver 1904/05.

L'hiver 1904/05 n'était pas vraiment rigoureux. En décembre, il tomba un peu de neige qui ne resta que quelques jours. A Noël il faisait froid et sec. En janvier, il neigea à nouveau. Le thermomètre indiquait le matin jusqu'à -11°C. Le mois de février (plusieurs fois de légères chutes de neige) comme le mois de mars n'était pas froid.

Dans la nuit du 26 au 27 août 1905, on brûla à Monsieur le Maire, devant le village près du chemin vicinal qui conduit vers la route de Brumath, un tas d'environ 3000 gerbes de céréales. Il manque toute trace des criminels, des recherches sont en cours. Les dégâts sont couverts par les assurances.

Printemps et Eté 1905.

Le temps au printemps fut très propice pour le développement des fruits des champs. Fin mai, nos champs avaient fort belles allures.

Le développement des vignes était particulièrement bien avancé. Le samedi de Pentecôte, 10.6.05, le soir à 19h30 il y eut un fort orage dans notre secteur. Celui- ci était accompagné de grêle. Les grêlons étaient gros comme des oeufs de pigeons. La tempête arriva de la direction de Rottelsheim. Elle passa du côté nord de notre village. Le houblon subit les plus gros dégâts. Aussi beaucoup de fruits, telles les cerises ont été arrachées des arbres. Le mauvais temps continua dans la direction de Hochstett et Wittersheim, où les dégâts furent très importants. Le mois de juin était chaud. La fenaison était bonne. Le rendement était abondant.

Le 4.7.05 le soir à 8h30 éclata dans notre région une violente tempête venant de l'ouest. Accompagnée d'une forte pluie. L'ouragan dura environ une demi-heure. Beaucoup de fruits furent arrachés aux arbres. Des arbres fruitiers furent déracinés ou cassés. Grands étaient aussi les dégâts dans les houblonnières. La plupart des perches étaient tombées. Même dans les échafaudages en fil de fer, les dégâts étaient importants. La tempête était si violente, que le séjour à l'extérieur tenait de l'impossible.

Les mois d'été juillet et août étaient vraiment chauds. Pendant cette période, 6 après-midi il tomba très peu de pluie. A cause de cette grande chaleur, il n'y eut pas de cours 6 fois l'après-midi. La chaleur de l'été fit rapidement mûrir les céréales. La moisson eut lieu dans la 2ème moitié du mois de juillet. Les gens d'ici, soutiennent que c'est la grosse tempête du 4.7.05 qui est à l'origine de ce mûrissement rapide. Le rendement resta loin derrière celui de l'année précédente. Les grains, particulièrement chez le blé restèrent très petits.

Les vignes, qui justement cette année promettaient une riche récolte, ont été attaquées par la maladie de perte de feuilles. D'autres fruits des champs tels les pommes de terre et le houblon, se développèrent parfaitement. La récolte du houblon fut excellente. Elle commença dans la semaine du 3.9.05. Les prix restèrent bas dès le début. Ils oscillèrent entre 35 et 50 Mark le demi quintal.

Cette année la récolte de fruits fut satisfaisante. Des fruits à noyau, surtout des cerises et des quetsches, il y en eut quantité, à pépins moins. Les noyers portaient beaucoup de fruits. Le rendement du regain était moindre. La récolte tomba cette année dans les vacances d'automne.

Automne 1905.

Les 2 principales récoltes de l'automne : la récolte des pommes de terre et les vendanges étaient satisfaisantes pour nos paysans. Les vendanges n'atteignirent pas la qualité et la quantité de l'année précédente. Cela avait son origine, qu'au courant de l'été la vigne a été attaquée par le Mildiou. Le feuillage était jaune, brun brûlé, les baies desséchèrent. Malgré les traitements, le sulfatage des pieds de vignes, on ne put mettre un terme à la maladie. Au mois d'octobre le temps était le plus souvent pluvieux et froid, de même qu'en novembre. Tout l'automne fut d'ailleurs humide et froid.

Recensement 1905.

L'après-midi du 1er et du 2 décembre 1905 eut lieu le recensement. Tout le village forma une circonscription. La fonction de recenseur fut exercée par l'instituteur secrétaire de Mairie MULLER. On recensa 47 maisons d'habitations avec 53 ménages. La population locale comptait 274 habitants catholiques, dont 2 étaient momentanément absents. D'après les sexes, on comptait 136 hommes et 138 femmes.

Le 27.2.1906, lors de la journée des noces d'argent de sa majesté l'Empereur et de sa majesté l'impératrice, il n'y eut pas cours. Le matin à 8 heures, il y eut une petite fête à l'école pour expliquer aux enfants la signification de cette journée. Tout d'abord, on pria pour leurs majestés. Prière qui fut suivie par une allocution de l'instituteur, qui se termina par une ovation pour leurs majestés. La fête trouva sa fin après qu'on ait chanté "Deutschland über Alles" et "Heil dir im Siegerkranz".

L'hiver 1905/06.

Jusqu'à Noël, l'hiver ne fut pas très rigoureux. Il y eut même jusque là des journées clémentes. Début janvier, il y eut de légères chutes de neige, de même au mois de février. La neige ne tint pas très longtemps. En février, il plut également beaucoup. Les premiers jours de mars étaient déjà bien chauds. Vers la fin du mois se manifesta de nouveau un temps rude et froid. Mais l'hiver 1905/06 ne fut pas vraiment rigoureux.

10.5.06. La nuit dernière décéda Monsieur le Maire KEHREN à l'hôpital civil de Strasbourg. Il devait se soumettre à une opération le samedi saint, suite à un accident. Le 23.3.06, quand Monsieur KEHREN rentra à la maison pendant la tempête de neige du conseil de révision de Haguenau, juste avant le village, il quitta le chemin et monta sur le talus avec sa charrette. Le véhicule se renversa et M. KEHREN reçut de graves blessures internes. La participation aux obsèques fut très importante. Dans le cortège funèbre se trouvaient le directeur d'arrondissement (sous-préfet) et le commissaire de Police de Haguenau, le directeur LOYAUX de l'établissement de soins de l'arrondissement de Bischwiller et d'autres. Le défunt avait été pendant 20 ans Maire en ce lieu, dans le temps membre du conseil d'arrondissement, pendant de longues années délégué de la coopérative agricole de Basse-Alsace, en dernier lieu encore au conseil d'administration de cette coopérative, ainsi qu'au conseil d'administration de l'association agricole de l'arrondissement, et président de l'association cantonale de Haguenau.

Le printemps 1906.

Les premières journées du printemps nous rappelaient que l'hiver ne voulait pas encore abandonner sa domination. Le 23.3.06 à 5 heures du soir, il commença à neiger fortement, chute de neige qui dégénéra peu à peu en tempête de neige. Le lendemain les journaux relatèrent toutes sortes d'accidents qu'avait occasionné la tempête de neige. La neige tint jusqu'au 27.3.06. Suite au temps humide et froid au mois de mars, le travail des champs ne fut guère avancé. Ce temps fut cependant fort utile, il occis pas mal de souris qui suite à la sécheresse persistante de l'été dernier pullulaient. C'est seulement à la fin du mois que l'on put commencer les semailles de printemps.

Avril amena des jours meilleurs. Dans la seconde moitié du mois, les arbres fruitiers étaient en pleine floraison. Malheureusement le temps qui suivit fut froid et humide et endommagea la floraison des arbres fruitiers. Le mois de mai apporta aussi quelques "Maielache" (flaques d'eau). On ne remarqua presque pas de hannetons ; cela tint sans doute au temps défavorable, auquel ces insectes sont très sensibles.

Le continuel changement entre la pluie et les chauds rayons du soleil aux mois de mai et de juin fut très bénéfique pour nos champs et prés, leurs états étaient excellents à la fin du printemps. Très souvent, la pluie fut précédée par des orages plus ou moins forts. Ainsi, l'après-midi du 19 juin vers 2 heures, il y eut un fort orage accompagné de pluie torrentielle. Il tomba aussi quelques grêlons. Tout de suite après le goûter, plus d'un paysan fit un tour dans les champs. Ces derniers heureusement ne subirent pas de gros dégâts.

La fenaison qui en d'autres années avait déjà eu lieu au printemps, dut être repoussée suite au mauvais temps, bien que le fourrage était depuis longtemps bon à être fauché.

Dimanche, le 12 août 1906 on célébra dans notre communauté paroissiale la 1ère Messe de l'Abbé Dr. Edouard LUTZ originaire du village. Celui-ci fréquenta jusqu'en automne 1904 le séminaire de Strasbourg et continua alors ses études au séminaire de Dillingen, Bavière, où en juillet de cette année il fut ordonné prêtre. Dans la cour de la maison parentale était dressé un autel richement orné. On y chercha le jeune prêtre en procession solennelle. Le curé du lieu M. FRITSCH adressa une allocution au nouveau prêtre. Après avoir chanté le psaume "Laetatus sum" la procession se mit en route vers l'église. Le chemin y conduisant était décoré de fleurs, couronnes et d'arbres. L'entrée de l'église était décorée par un arc de triomphe. Du haut du clocher flottaient les fanions de l'église. Le professeur de religion M. Dr. DIDIO tint l'homélie solennelle. Notre chorale chanta une messe à 3 voix de GOUNOD. Toute la commune participa activement à ces réjouissances. Beaucoup de gens des villages voisins étaient également présents.

Le 25 et 26 août 1906 était cantonnée à Wahlenheim la 4ème Batterie du 1er Régiment d'artillerie de Campagne de Basse-Alsace N° 31, forte de 90 hommes et 4 officiers.

Le 6 septembre 1906 c'était au tour du 15ème Bataillon du Train avec 18 hommes est 2 officiers.

Pendant tout le mois de septembre 1906 la commune de Wahlenheim fut plusieurs fois lieu de cantonnement de troupes. Le 5 septembre, 6 sous-officiers, 6 soldats avec 6 chevaux de selle et 12 chevaux de trait du 15ème Bataillon du Train de Strasbourg.

Le 30 novembre 1906 vers 8h00 du soir, les fenêtres du côté gauche de la sacristie ont été brisées ; le ou les responsables sont inconnus. Le 7 décembre au soir, vers 7 heures et demi, une pierre grosse comme un poing, fut lancé contre la fenêtre de M. le Curé.

Le 1er septembre se déroula une manoeuvre de Brigade entre Wahlenheim et Hochstett. Les manœuvres débutèrent vers 8h30 et se terminèrent vers midi. Le 16 septembre notre région ressemblait à un grand champ de bataille, il s'agissait d'une manœuvre de Division, qui se déroula entre les villages de Bernolsheim, Rottelsheim, Kriegsheim, Batzendorf, Wintershouse, Hochstett et Wahlenheim.

Des centaines de spectateurs venus de près et de loin suivirent les manœuvres.

Le soir le 132ème régiment d'Infanterie installa son bivouac dans le jardin de André KEHREN. Ceci attira de nombreux habitants de Wahlenheim comme beaucoup d'étrangers. La musique du régiment joua de 18h30 à 20h00 heures. A 21 heures, il y eut une retraite aux flambeaux et la prière. L'état major du 132ème Régiment d'Infanterie composé d'un Colonel, d'un lieutenant-colonel, d'un lieutenant-major, d'un lieutenant, de 3 hommes de troupes et 10 chevaux prirent cantonnement de fortune. Il en fut de même pour le 9ème Régiment de Hussards, avec un Capitaine de Cavalerie, 5 Lieutenants, 19 sous-officiers, 92 hommes de troupes, avec 8 officiers et 118 chevaux.

Le dernier cantonnement de troupes eut lieu le 21 au 22 septembre, en l'occurrence de nouveau le 9ème Régiment de Hussards.

Du 23 au 24 septembre la commission Communale établit l'état des dégâts causés par les manœuvres. L'état des dégâts concerna environ 170 parcelles, avec un montant des dégâts entre 1100 et 1200 M.. Le 28 novembre 1906, le montant des dédommagements s'élevant à 1602,60 M. fut partagé entre les intéressés par l'Instituteur Secrétaire de Mairie J. MÜLLER.

Le 13 juin 1908 cantonnement du 4ème Escadron du Régiment "Alanen" du Graf HAESELER N°11 de Strasbourg. Le 25 octobre 1908, tout est blanc il a neigé.

Le 3 mai 1909, plusieurs tempêtes de neige, s'abattirent sur la région.

Le 3 mai 1910 cantonnement du 4ème Escadron du Régiment "Alanen" avec 3 officier, 5 sous-officiers, 46 hommes de troupes et 72 chevaux. Le 8 septembre 1910 cantonnement du 105ème Régiment d'Infanterie. Et pour la seconde fois le 10 septembre avec 90 sous-officiers et hommes de troupes, 4 officiers et 5 chevaux.

Le 16 novembre 1911 au soir, vers 10 heures et demi un tremblement de terre de 2 minutes ébranla la région. De mémoire d'hommes on n'en avait jamais vu d'aussi fort. Le 23 novembre 1911, vers 9 heures du matin la commune de Wahlenheim est survolée par le dirigeable "Schwaben". Le dirigeable vola en direction de Mommenheim-Wittersheim puis il pris la direction de Saverne.

Le 9 juin 1912 au soir le dirigeable "Schwaben" passa par 2 fois au-dessus du Village. Une première fois à 18h00 en direction de Saverne et une seconde lors de son retour vers 19h00.

Le 31 juillet 1914 entre 3 et 4 heures de l'après-midi, la guerre est déclarée. Le soir même un Gendarme de Haguenau apporte en voiture les ordres de marche de Eugen LANG, Anton LOTZ et Andreas MATHERN. Le 1er août 1914, par téléphone, entre 6 et 7 heures du soir l'ordre de mobilisation générale de sa Majesté fut transmis.

Le 20 février 1915 à 5 heures du soir on entend tonner les canons à l'Ouest. Le 29 mars 1915 chaque foyer reçoit un "livret de pain". Le 5 mai 1915 les cloches sonnent la victoire (Allemande) sur les Russes en Galicie Orientale. Le 15 juin 1915 à 6 heures du matin, 8 avions ennemis (Français) survole le village vers Haguenau et Karlsruhe.

Le 6 juin 1916, la pénurie de main d'oeuvre se fait sentir. Certains cultivateurs ont embauché des soldats pour les aidés. Le 22 juin 1916, l'après-midi vers 5 heures, on put observer dans la direction de Strasbourg un combat aérien. En août 1916 le corps de troupes de Haguenau mit à la disposition des cultivateurs des soldats pour aider à la moisson. Le 8 novembre 1916, la commune apprend que la guerre a demandé sa première victime originaire de la commune. Il s'agit de WENDLING Antoine, 21 ans. Il a été tué dans la Somme, par un éclat de grenade à la tête.

Le 2 avril 1917, M. le Maire donne sa démission.

Le dimanche 17 novembre 1918 le village de Wahlenheim fut occupé par une compagnie du train Allemand en repli. Ils étaient armés de bâton, et quittèrent le village le lundi matin. Le jeudi 21 novembre vers 4 heures de l'après-midi une patrouille de 9 chasseurs à cheval Français fit son apparition dans le village. Ils furent accueillis avec enthousiasme par toute la population.

Le jour de la chandeleur (3 février1919) le village reçut le Général REIBEL, originaire d'Alsace. Après la messe, la Commune organisa une petite réception. L'après-midi, le Général rendit visite aux notables du village. Le Général connaissait particulièrement bien Monsieur le Curé qui lui avait rendu visite, à Paris, avant Guerre.

Le 24 juin 1919 à 11h00 parvient en Mairie de Wahlenheim le télégramme suivant :

"Hier 17 heures Allemands ont accepté signer paix sans aucune condition vive l'Alsace vive la France. Signé Administration" Toutes les cloches se mirent à sonner et tout le monde pavoisa.

Et c'est le 29 juin 1919, la commune reçut une affiche annonçant officiellement que les délégués Allemands ont signé l'accord de paix, le 28 juin 1919. Le soir même sur ordre de l'administration la commune organisa un grand Feu de Joie, la fête dura toute la nuit.

Le 14 juillet 1919, on fêta la fête Nationale. Et c'est sur les mots de :

" Du déroulement de cette Fête National on pouvait voir que la participation venait du plus profond du cœur, et que tous, avec amour fidèle à la nouvelle Patrie étaient tout dévoués à l'ancienne Mère Patrie" que se termine la chronique scolaire.

 

Pour la dernière visite de l'Evèque le conseil de fabrique a fait fabriquer un arc de triomphe pour 390,50 francs. Le 14 février 1926 le conseil municipal décide de payer la facture, et déclare l'arc de triomphe propriété communale.

Entre les 2 guerres le conseil municipal s'intéresse à "l'image" du village.

Le 29 novembre 1931 le C.M. demande à chacun de nettoyer devant sa propriété.

Pour la protection du paysage le C.M. décide le 6 janvier 1935 que l'affichage est seulement autorisé sur le tableau prévu à cet effet à la Mairie. Aux propriétaires, il est recommandé d'interdire à toutes personnes l'affichage sur leurs bâtiments.

 

J. GAULTIER,
Du 9ème Groupe, 3ème Section, 2ème Compagnie du 126ème Régiment d'Infanterie.
Souvenir de sont passage à Wahlenheim du 17 février au 15 mars 1940.


X Au Repos
Samedi 17 (Février 1940)

Il neige de plus en plus… Brumath … Bernolsheim…Je ne peux plus suivre. Je m'arrête avec SARTHOU et BOULIEZ. Nous coupons à travers champs…On arrive en boîtant au minuscule village de Wahlenheim.

Je m'installe avec SARTHOU dans une immense chambre glaciale et sans cheminée. Les roulantes ne sont pas rendues, il faut se débruiller et ici il n'y a pas d'épicerie.

Dimanche 18

9h Je suis au lit, tout courbaturé. On vien me chercher. La section est de corvée avec pelles et balais. Il faut enlever la neige dans la rue qui conduit à l'église et part de la route de Mommenheim. Nous passons tout le matin à ce travail. Les civils vont à la messe. Nous revoyons les toques de velours.

L'après-midi, les hommes s'entassent dans les cafés bryants et pleins de fumée de tabac. On y vend de la bière, du schnaps, du mousseux à 15+ la bouteille. Scènes d'ivresse. Des chanteurs titubent…

Lundi 19

Dégel. Laboue. La section, selon l'expression de GABANON fait du "camping d'été" Deux groupes, à la maison MATHERN (s'Schmidsepps), couchent dans un grenier à courant d'air sur un foin tassé et poussièreux. Mon groupe est chez Kahrinen (KEHREN), dans une pièce basse et crasseuse.

Mardi 20

Nous préparons une revue d'armes. On distribue les fusils du magasin pour les faire nettoyer.

Concert de protestations.

Mercredi 21

Verglas. Le mess ne fonctionne pas encore.On mange l'infâme cuisine des roulantes, faite par des maçons, des cultivateurs tous plus sales les uns que les autres. Voici "Chamberlain" un grand maigre. Le gros DEGAIL est cuisinier-chef et il n'a pas son pareil pour plonger la grande louche en fer dans les vastes marmites. Le cabot d'ordinaire s'impatiente et lui crie : Dépêche-toi Bouboule qu'on aille manger, nous autres!…GAESSLER surveille à travers ses lunettes cette grande distribution de bouillon, barbaque et fayots.

Jeudi 22

Revue d'armes. Rase Mottes arrive "en boule". Il rugit et se précipite vers les rangées de fusils. Il va mettre de l'ordre lui ! Mais le sol est verglassé, les deux pieds glissent et voilâ notre adjudant assis un peu brutalement à terre. Il se reléve encore plus furieux.

Vendredi 23

Partout de la boue. C'est le dégel. Maniement d'armes sur la route de Brumath à Pfaffenhoffen. Je fais une demande pour suivre les cours d'élève-aspirant.

Samedi 24

Humidité! Une pluie fine tombe. Le Bataillon se masse en carré dans un pré plein d'eau. GABANON arrive avec toutes ses dorures. Le vent emporte ses paroles. A la fin nous saisissons cette tirade : "Tout cela n'est rien….si l'on n'y met pas le cœurs !"

Dimanche 25

Beau temps … Le soir, la "viande saoule" abonde. A mon groupe, GAUSSINEL et POUZET rentrent tous les soirs "pleins". Ils s'écrasent sur la paille et tombent aussitôt dans un lourd sommeil.

Lundi 26

On va aux douches à Brumath. Dans la campagne les corbeaux sont nombreux. ___ grand moulin sur la Zorn sale et boueuse. L'appareil à douches fonctionne avec cette eau.

Mardi 27

Brouillard. Les cloches sonnent à toute volée. Prise d'armes à Bernolsheim devant la sombre vieille église. Les enfants de l'école sont là. La musique, en gants blancs, attend l'arrivée du Colonel. Le rappel…1.2.3. Le Colonel DUCHE s'avance, salue. Il remet 2 croix de guerre à 2 sergents de la 2. Défilé au son du "Téméraire". L'après-midi à Wahlenheim, concert devant l'église.

Mercredi 28

Exercice. Dans la cour de l'école, l'Instituteur fait faire la gymnastique. – Inspirez !… Expirez !… Les élèves rentrent et on entend un cantique. DUTHEIL passe un moment et déclare : On n'est pas en France, mais en pays conquis !

Jeudi 29

Une nouvelle piqûre. Pour moi la 5ème.

Vendredi 1er mars 1940

Vent. Marche de 12 kms pour ceux qui n'ont pas été vaccinés. L'air est pur, le ciel est bleu, la route est large…

Au rapport GAESSLER nous a entretenu de la discipline. Il faut cirer les souliers, mais nous pataugeons dans la boue ! Les couvre écussons devront être accrochés – "ça n'est pourtant pas difficile. Si la boutonnière est trop large, on la resserre avec un fil. J'ai beau le répéter, je vois toujours des acrobates qui ne l'ont pas fait. Qu'est-ce que c'est que cet individu, là-bas, avec ses cornes de calot rentrées !…

Samedi 2

Froid. On nous paye l'indemnité de combat. Nous donnons chacun 22 signatures pour toucher 460 f. DUTHEIL est passé chef-comptable. LEBLOIS a donné sa démission et est devenu Sgt-chef de ma section. Je reprends le commandement du 9ème groupe.

Dimanche 3

Soleil pâle

Lundi 4

Ennui

Mardi 5

Ciel gris et froid. Vent violent. La neige tombe. Après une éclaircie, on va à l'exercice ! L'après-midi révision du lancer de grenades et du rôle de l'éclaireur. Cela ne va pas sans grognement.

Mercredi 6

Vent glacé ! Quelques hommes lancent des grenades O.F. C'est le Cap.ne CALVE qui dirige l'exercice. L'après-midi sous le ciel bleu, football dans un champ.

Jeudi 7

Exercice

Vendredi 8

Je reçois ma 6ème piqûre ! Les non vaccinés font une marche avec CALVE. Un resquilleur qui travaillait dans les champs, fut appréhendé et placé en tête de colonne. Au retour CALVE (adjoint de GABANON) trouve les exempts de service du Bat.on attablés au café. Punitions !

Samedi 9

LEBLOIS part en perm., je redeviens sous-officier adjoint à LARUE.

Dimanche 10

Beau temps. Toujours autant de "viande saoule". Les reproches de GAESSLER sur la tenue et la discipline ne font qu'empirer l'état d'esprit des hommes. Les maniements d'armes sont sabotés, l'exercice fait en grognant.

Lundi 11

Douches à Brumath. Dans l'après-midi une petite manœuvre à laquelle je ne participe pas. CALVE dirige la tactique. Il force les officiers à s'aplatir dans la boue, à franchir des ruisseaux…Il paraît que le gros Cap.ne MARGARINE de la 3ème, s'étale au beau milieu de l'eau. Rires moqueurs des hommes, reproches véhéments de CALVE.

Mardi 12

Education physique. On doit étudier le franchissement d'obstacles naturels, tels que haies, ruisseaux… En fait c'est le repos sur toute la ligne, car il n'y a pas d'officier. L'après-midi, avec NAUCHE , les uns jouent au ballon, les autres ramassent des pissenlits…On parle de notre prochain départ.

Mercredi 13

Préparatifs de départ. On boucle les sacs. Un enterrement rassemble sous un vent violent toute la population de Wahlenheim.

(HERRBUGER Thérèse ° 1859 à Wahlenheim, +le 11 mars 1940 à Wahlenheim.)

Jeudi 14

Préparatifs de départ. On complète les vivres de réserve…Le vent est terrible. On ne sort qu'en casque, car les tuiles pleuvent.

Ainsi nous allons quitter l'Alsace, province qui n'est pas assez française.

Vendredi 15 mars 1940

Vers 1h00 nous partons. Le vent s'est calmé…

 

Du 16 au 31 Mai 1940 les sonneries de cloches sont interdites. Le tocsin ne sera sonné qu'en cas de sinistres et pour donner les alertes aériennes. La 1ère Batterie du 1er Régiment d'artillerie Divisionnaire était en cantonnement à Wahlenheim.

En mars 1945 une quarantaine de personnes sans ressource trouvent refuge à Wahlenheim. Elles sont principalement originaires de Kaltenhouse et de Niederbronn.

14 juillet 1945

Vers la fin des années 1950 le terrain de foot situé au lieu dit "Nachtbruch" est transféré à son emplacement actuel. La commune devint propriétaire du terrain suite au remembrement.

En février 1954, le conseil municipal décide d'abattre les poiriers situés le long du chemin dit "Lempel" et de les mettre en adjudication.

Le 23 décembre 1963 le conseil municipal décide de créer au lieu dit "Littelsheimberg" (section 16 N°116 - 31,95 ares) un dépôt d'ordures ; cette parcelle n'ayant pas trouvé d'amateur lors de la location des biens communaux.

En raison du rattachement de la commune au réseau d'adduction d'eau le conseil municipal décide le 20 décembre 1964, d'affecter un crédit de 2500 frs pour moderniser le matériel de lutte contre l'incendie.

En 1968 le conseil municipal autorise le Cercle sportif St. Joseph à construire un vestiaire avec douches et une salle de réunion sur le terrain de sport propriété de la commune.

Le 19 janvier 1972 le conseil municipal approuve la restauration du calvaire du cimetière et l'apposition d'une plaque commémorative au cimetière pour les victimes des 2 guerres.

Le 13 juillet 1981 inauguration du Monument aux Morts.

Le 13 février 1997 à 11h00 une mini tornade dévasta une partie du village de Wahlenheim. Sur son chemin de nombreuses toitures furent endommagées. Une belle dépendance (en pans de bois) d'un corps de ferme fut soulevée et retomba en amas de gravats. Cette tornade déracina et brisa également de nombreux arbres.

 

Le 1er mai 1998, vers 16h00 après des pluies torrentielles, le fossé canalisé ne put recevoir toute la masse d'eau, et il se forma un lac à l'arrière du village au lieu-dit Nachbruch. Si certains habitants se retrouvaient avec de l'eau dans leurs cours et dépendances on peut dire que le village échappa aux pires.

 

Le 19 mars 1999 à 18h30 à Wahlenheim
Cérémonie de commémoration du 19 mars.

"C’est à la tombée du jour que les anciens combattants d’Afrique de la FNACA, canton de Haguenau se sont retrouvés pour commémorer " le cessez-le-feu proclamé le 19 mars 1962, et qui mettait fin à dix années de guerre en Algérie, Maroc et Tunisie "
Une cérémonie émouvante, en présence du sous-préfet Daniel Chenard, du conseiller Général Jean-Paul Wirth et du député Bernard Schreiner, du maire de Wahlenheim René Adam, de Jean-Marie Jund , président départemental de la FNACA et de Charles Fischer, président cantonal.
Après le dépôt de gerbes et la sonnerie aux morts vint le moment de décorer les 31 anciens combattants présents cette année, un chiffre record pour le canton de Haguenau… Un verre de l’amitié a ensuite réuni les élus et les anciens combattants à la mairie, l’occasion pour le maire de rappeler que douze jeunes gens de sa commune avaient consacré plusieurs années de leur jeunesse à se battre en Algérie."

Extraits des Dernières Nouvelles d’Alsace du Mercredi 24 mars 1999.

Les personnalités présentes devant le Monument aux Morts de Wahlenheim
- M. Charles FISCHER, Président des Anciens Combattants du Canton de Haguenau
- M. René ADAM, Maire de la Commune de Wahlenheim
- M. Bernard SCHREINER, Député Maire de Brumath
- M. Le Sous-préfet de Haguenau (venu avec une demi-heure de retard ! )
- M. Jean-Paul WIRTH, Conseiller Général Haguenau


Les récipiendaires de la croix du combattant
Parmi eux :
De Wahlenheim

- M. Théodore FORNES

- M. Charles MATHERN

- M. Jean-Claude HUSSER

- M. Paul REYMANN

 

Le dimanche 26 décembre 1999, vers 11h00 alors qu'une partie de la communauté assistait à l'office divin une forte tempête se déclencha, le courant électrique fut interrompu. Le retour au foyer fut un exercice périlleux avec les rafales de vent. Partout la route était jonchée de tuiles. Ce n'est que l'après-midi vers 15h00 que l'on mesura toute l'ampleur des dégâts matériels. Pans de toits découverts, souches de cheminées écroulées, arbres fruitiers déracinés, sapins brisés… Les 2 lignes de transport de courant à très haute tension de 225000 volts qui traversent le territoire de la commune de Wahlenheim, gisaient à terre, les pylônes cisaillés par le vent. La chute des 2 lignes à THT provoqua un chaos routier avec la fermeture de l'autoroute A4 (Strasbourg – Paris), la D421 (Brumath – Mommenheim), la D144 qui traverse le village de Wahlenheim vers Mommenheim et la D419 (Brumath – Pfaffenhoffen) à la hauteur de Hochstett.

L’après-midi une douzaine de personnes s’activa dans les combles et sur la toiture de l’église afin de boucher les nombreux trous. Le soir dîner aux chandelles.

 

Il fallut attendre la réouverture de l'autoroute A4 à minuit pour que le trafic routier se normalise.

Le lundi 27 décembre 1999 vers 11h00 la société Spie Trindel avec plusieurs véhicules débute les travaux de déblaiement des pylônes cisaillés sur le territoire de la commune de Wahlenheim.

Le courant est rétabli dans la commune le 27.12.99 vers 16h45, grâce à un branchement de secours sur la centrale hydroélectrique de Gambsheim.

Le 29.12.99 vers 14h00 E.D.F. entreprend le remontage d'un pylône. E.D.F. récupéra un pylône sur la seconde ligne, le démonta en 3 parties et les héli-treuilla sur le site. Le premier élément fut mis en place par l’hélicoptère. Les 2 derniers par une grue téléscopique de l'entreprise Médiaco. Toute la presse a été conviée à cet événement. Le soir les infos régionales (FR3) et nationales (A2) montraient quelques images. Le 30.12.99 vers 13h00 le chantier était terminé une des 2 lignes T.H.T. était de nouveau apte au service.

Les travaux de rétablissement de la seconde ligne électrique de T.H.T devrait prendre bien des semaines voire des mois.

 

 

En rouge les pylônes cisaillés
sur la seconde ligne,
en bleu le pylône remonté
le 29.12.99 sur la 1ère ligne.

 

ACCIDENT

Mercredi le 6 septembre 2000 vers 16h30 s'est produit un accident fort spectaculaire à l'entrée EST du village, au croisement des routes départementales N°144 et N°177. Le choc, entre une voiture avec un couple et un jeune enfant à bord et un camion de récupération de fers et métaux, fut d'une grande violence. Par la collision, le camion s'est retrouvé renversé sur le bas côté de la route et la voiture réduit en amas de tôles.

Il est à noter que ce carrefour est assez dangereux, et qu'on dénombre au minimum 2 autres accidents ces 12 derniers mois.

 

TRAVAUX REALISES EN 2000.

- Réparation de la toiture du presbytère suite à la tempête du 29 décembre 1999, pour un montant de 11427,78 francs (TTC) pris en charge par l'assurance.

- Réparation de la toiture de l'église suite à la tempête du 29 décembre 1999, pour un montant de 35605,49 francs (TTC) pris en charge par l'assurance.

- Dallage du parvis de l'église et allées du cimetière pour un montant de 82166,75 francs (TTC).

- Sondage du talus LOTZ-KOEHREN pour un montant de 23715,00 francs (TTC) subventionné à 35% par le Conseil Général.

- Edification d'un mur de soutènement au talus LOTZ-KOEHREN pour un montant de 93835,57 francs (TTC) subventionné à 35% par le Conseil Général.

- Edification d'une croix au croisement CD 419/RD144 pour un montant de 4544,80 francs (TTC)

- Eclairage public, rue principale … pour un montant de 190366,51 francs (TTC)

- Antenne collective (Lotissement) pour un montant de 10518,35frs dont 9418 francs pris en charge par l'assurance.

 

FLEURISSEMENT

Pour la troisième année consécutive la commune de Wahlenheim a été récompensée d'un prix d'honneur par le jury départemental du fleurissement. Pour mobiliser encore plus la population à fleurir les maisons, le Conseil Municipal a décidé lors de sa séance du 6 mai 2000 d'organiser un concours des maisons fleuries au niveau communal. A cet effet un jury est passé dans le village fin août, composé de :

- M. Paul HARTWEG,. Professeur retraité du lycée agricole d'Obernai
- M. Henri ZUMSTEIN, Maître Paysagiste retraité.
- M. Roger MUCKENSTURM, Professeur retraité du lycée professionnel d'Obernai.
Tous les trois, sont membres depuis de nombreuses années du jury du concours départemental organisé par le Conseil Général. Ils étaient accompagnés de M. Michel GOTTRI, Horticulteur à Berstheim.

Vendredi 1er Décembre 2000 à 20H00 une cinquantaine de personnes se retrouvèrent dans la salle du Conseil Municipal pour une soirée consacrée au fleurissement.

La soirée débuta par 2 petits films présentés par M. SCHULTZ. Le premier sur Strasbourg fut filmé lors d'un saut du Club de Parachutisme du Polygone, et le second ayant pour thème Wahlenheim fut tourné le 8 août 2000 lors d'un saut en parachute à l'occasion du 50ème anniversaire de A.S.W.B. (Club de Foot) et complété par la présentation de quelques maisons du village.

La projection fut suivie de quelques diapos. sur le village de Wahlenheim.

M. ZUMSTEIN, qui nous avait déjà prodigué ses conseils en mars 1996, nous présenta à l'aide d'une projection de diapositives, ses conseils sur le fleurissement. Tout en précisant que ce n'est pas toujours une question de quantité de fleurs mais plutôt de qualité, d'entretien et de propreté des éléments floraux, mais également des bâtiments.

La soirée se termina par la proclamation du 1er palmarès du fleurissement communal et la distribution des prix (bons d'achats et arrangements floraux) pour les 5 premiers lauréats

Sur quelques 115 maisons le jury en a classé 67.
Le 1er prix fut pour la famille de M. Jean-Marie METTER-ROTHAN
Le 2nd prix pour la famille Dominique FELTEN ex aequo avec la famille Joseph NONNENMACHER.
Le 3ème prix fut pour la famille Pierre HOLDERITH
Le 4ème prix en ex aequo alla aux familles de Mme Marie KEHREN, M. Charles MATHERN, et M. Robert WENDLING
Et pour terminer 5ème prix ex aequo les familles de M. Albert WENDLING et de Mme Marlène WINCKEL.
M. le Maire adressa à M. GOTTRI, au conférencier M. ZUMSTEIN et son épouse, ainsi qu'à tous les participants ses chaleureux remerciements.